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Texte & typographie word cloud

-1- Le texte

Un site est réussi et agréable grace à :

Quand un contenu est brouillon, mal organisé, peu pertinent, le site s’en trouve pénalisé : on quitte le site ou on n'y revient plus...

Cette première partie traite de texte et mise en page. Des notions de typographie seront données en deuxième partie.

Lecture

La lecture sur le web est une lecture sur un écran. La lecture sur écran est inconfortable et serait plus lente de 25% comparativement à la lecture papier.

Pour améliorer le confort visuel, on doit optimiser les couleurs employées, réduire la longueur du texte sur la page et structurer l'article.

On utilise de préférence les contrastes positifs (fond clair / caractères sombres). Cela est plus adéquat que le contraste négatif (fond sombre / caractères clairs).

La lisibilité dépends également de paramètres propres aux caractères :

La majorité des utilisateurs ne lisent pas les contenus des sites Internet. Mais ils "scannent", "survolent", "explorent", "balayent"… Quoiqu'il en soit, les caractéristiques du web font qu'on ne lit pas mot à mot.

La hiérarchie donnée à l’écrit fournie un guide pour le lecteur.

Mettre en relief

Titre et sous-titre

Il faut différencier les titres du reste du texte par des caractères plus gros, en gras, éventuellement dans une autre police ou couleur.

Les titres et sous-titres sont lus plus souvent que le texte dans des longs articles.

Chapeau

Le chapeau (ou chapô) est une accroche, située entre le titre et le corps du texte, qui présente et résume l'article.

Un chapeau est mis en valeur (en gras ou avec une autre police, par exemple).

Paragraphes

L'article se compose de paragraphes courts et organisés du plus important au moins important pour le sujet concerné.

Chaque début de phrase contient des mots clés ou groupes de mots qui interpellent les lecteurs.

Pour favoriser le balayage du texte, aérez le texte en le segmentant en paragraphes courts.

Les paragraphes seront séparés par un espace ou interligne et sont rédigés sur le principe de la pyramide inversée qui présente l’essentiel dans le premier tiers de la première phrase.

Liste à puces

Facilement balayable et constituant une fracture graphique dans la page, la liste attire l’œil et allège la page.

Pour être lisible facilement et remplir son rôle pleinement, chaque écran comptera une seule liste. La liste ne s’encombre pas d’articles en tête d’énumération, ni de la répétition d’un même mot en début de phrase.

Elle compte en général moins de 7 éléments.

D’autre part, chaque élément de la liste sera court pour remplir toute sa fonction de lisibilité. Si votre liste est composée de trop de texte, privilégiez plutôt les sous-titres.

7 clés pour des listes efficaces

  1. Ayez recours aux listes à puces et listes numérotées si vous avez plus de 3 éléments à présenter, les listes plus courtes perdent de leur efficacité ;
  2. Commencez votre liste par une phrase courte pour favoriser la lecture rapide, le balayage ;
  3. Veillez à séparer votre liste du texte et aérez vos listes pour plus de lisibilité ;
  4. Restez homogène dans la présentation de vos listes, ne séparez pas le texte introduisant la liste par un espace trop important pour ne pas perdre la cohérence ;
  5. Diversifiez le début de vos listes à puces : ne répétez pas chaque liste par le même article ou le même verbe (par exemple : une liste à puces, une liste numérotée, une liste d’éléments) ;
  6. Restez cohérent dans la rédaction de vos listes à puces : introduisez chaque nouvelle ligne par le même type de mot (par exemple : un impératif, un infinitif ou un nom) ;
  7. N’abusez pas des listes sur une même page ou elles perdront de leur efficacité.

Mise en gras

Mettre un mot ou groupe de mots en gras, sans tomber dans l’excès, permet d’attirer le regard.

Le strict minimum est mis en gras. C’est ainsi que seul le mot sémantique sera mis en gras et pas l’article.

On privilégiera la mise en exergue des termes positifs, des actions, des mots clés.

 

Composition et mise en page

Mise en page

Il s'agit des techniques de disposition graphique d'un contenu informationnel dans un espace donné (feuilles de papier, pages web…).

Elle succède au travail de collecte et de composition du contenu (composition de texte « au kilomètre », collection des illustrations et composants), et précède souvent le travail d'impression ou de publication.

Elle vise à représenter le contenu (textes, images, animations…) de manière hiérarchique et harmonieuse (équilibre des zones, des couleurs et des espaces, contrastes), afin de faciliter un parcours de lecture à plusieurs niveaux, avec un souci constant d'ergonomie.

La mise en page s'appuie sur une maquette ; pour le web, on parle de template.

Les stratégies d’exploration visuelle

En découvrant pour la première fois un support d’information (une affiche de publicité, un écran, etc.), l’usager adopte une stratégie d’exploration en Z :

Le regard part du coin supérieur gauche, se dirige vers la droite, parcourt systématiquement la zone centrale et se termine dans le coin inférieur droit.

Exploration visuelle en Z

Une fois qu’il connaît l’image ou le support, il effectue une recherche sélective, en cherchant une information à l’endroit où il pense pouvoir la trouver. Il adopte en fait une stratégie de fixation sélective sur les points qui lui semblent pertinents.

De plus, les symétries, les titres, les graphiques et les espaces viennent orienter l’exploration visuelle.

Largeur de texte

La largeur du bloc de texte doit être inférieur à 600 pixels.

Quand c’est plus large, ça fatigue les yeux. Et la tête doit se déplacer. Un œil peut balayer maximum 600 pixels de large sans bouger. C’est ce qu’on appelle la vision périphérique globale.

Si le texte fait entre 600 et 800 px de large, alors les yeux doivent bouger, et c’est fatigant. Cela réduit notre capacité de lecture d’au moins 50%.

Et ça réduit aussi notre compréhension du texte car cela demande un effort trop grand qui fatigue notre cerveau.

L’idéal, pour un texte, c’est 450 px de large. C’est vraiment l’idéal. Pour les lecteurs rapides, c’est fantastique car on peut englober le texte en se concentrant uniquement sur sa ligne centrale.

La justification est le nombre de caractère d'une ligne de texte Pour une lisibilité optimale, vous devriez avoir une justification de 40 à 80 caractères, espaces inclus.

Pour un design à une seule colonne, une justification de 65 caractères est considérée comme idéale.

Une manière simple pour calculer la justification est d'utiliser la méthode de Robert Bringhurst, qui multiplie la taille de la police par 30. Si la taille de la police est de 12px, la multiplier par 30 vous donne une justification de 360px ou environ 65 caractères par ligne.

Maquette et template

L'usage de maquette facilite la mise en page.

Une maquette moderne sera « responsive » : les pages s'appuyant sur cette maquette s'adaptera aux nombreux types d'écrans utilisés actuellement.

 

Étude de cas

 

Liens